INTERACTIVE CAPITAL L’HEBDO BY GPG
Publication 2025
L’hebdomadaire des marchés by GPG-AM – Édition du 8 Août 2025 🗞️📈
Article rédigé par La Rédaction de GROUPE PATRIMOINE GESTION ✍️
Contexte de marché et grands enseignements 🧭
Marchés actions
- Europe résiliente malgré l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains le 7 août; le CAC 40 gagne 2,61% sur la semaine, mené par les banques, les industrielles et certaines défensives, tandis que les partenaires clefs de Washington (UE, Japon, Corée du Sud) sont désormais soumis à un barème de droits allant de 10% à 50%, avec une borne plancher de 15% pour l’UE, ce qui renforce l’incertitude mais n’a pas empêché une tenue correcte des indices européens dans l’immédiat. 💶🏭🛡️
- Wall Street portée par la thématique tech/IA (dont Palantir) et par la montée des anticipations d’un assouplissement monétaire en septembre, dans un contexte de ralentissement cyclique visible dans les enquêtes d’activité services (ISM à 50,1 en juillet) et de marché du travail en perte de souffle (taux de chômage à 4,2%). 📊🇺🇸
- Valorisation: l’Europe demeure tendue mais cohérente avec le cycle (exigences de rentabilité accrues sur les secteurs industriels/banques), tandis que le S&P 500 reste au‑dessus de ses moyennes historiques, ce qui appelle une prudence tactique renforcée compte tenu des vents contraires commerciaux et des coûts importés susceptibles de ré‑accélérer l’inflation à court terme. ⚠️
Macro et banques centrales
- Emploi US: les signaux d’atterrissage se multiplient dans les services avec un ISM à 50,1, une composante emploi en contraction (46,4), alors que les coûts d’intrants progressent au rythme le plus élevé depuis près de trois ans, traduisant un mélange inconfortable de refroidissement de l’activité et de pressions de prix. 🧾📉💼
- Dilemme de la Fed: arbitrer entre un ralentissement cyclique et un choc désinflationniste inachevé d’un côté, et des pressions inflationnistes potentielles via les tarifs et les prix importés de l’autre; Jackson Hole (22 août) sera une étape d’orchestration des attentes autour des “marchés du travail en transition”. 🗓️
- Commerce international: entrée en vigueur le 7 août d’une vaste grille de droits “réciproques”, incluant notamment 35% sur de nombreuses lignes canadiennes, 39% sur la Suisse, 20% sur Taïwan, 25% sur l’Inde, et jusqu’à 50% pour le Brésil; l’UE est soumise à 15% sur un large spectre en l’absence d’accords affinés, tandis que des menaces spécifiques portent sur les semi‑conducteurs (jusqu’à 100% évoqués) et des catégories sensibles supplémentaires. 🌐📦📈
Pétrole et matières premières
- Opep+: réaccélération de la réintroduction des barils, avec un relèvement de quotas de 547–548 kb/j à la charnière août‑septembre, s’inscrivant dans un dénouement plus rapide que prévu des coupes volontaires (≈2,5 Mb/j réintégrés d’ici octobre), ce qui pèse sur les cours et renforce la perspective d’un surplus au T4 2025. 🛢️⛽
- Brent: glissement sous l’effet combiné du redressement de l’offre Opep+ et de données chinoises moins porteuses; des scénarios de prix aussi bas que 58$/b pour le Dated Brent au T4 circulent si l’excédent se matérialise, avec une volatilité persistante autour de 66$ en fonction des annonces d’offre et de la demande saisonnière. 📉🌪️
- Or: l’attrait de l’actif refuge demeure dans ce contexte d’incertitudes commerciales et de trajectoires de prix importés plus heurtées, alors que les messages macro américains entretiennent la perspective d’un pivot monétaire automnal. 🟡🏦
Résultats semestriels (focus CAC 40 et large caps FR/UE) 🧾
Bilan global
- Résultats robustes et en ligne dans l’ensemble malgré un change défavorable (EUR ferme), un attentisme lié aux droits de douane et une géopolitique exigeante; deux avertissements notables
(Teleperformance, Accor), tandis que nombre d’émetteurs ont confirmé leurs guidances et quelques‑uns les ont relevées (Legrand, Safran, Capgemini). ✅📌
- Les bénéfices agrégés pâtissent d’éléments non récurrents (taxations exceptionnelles, pertes automobiles), masquant une tenue opérationnelle plus résiliente qu’il n’y paraît de prime abord. 🧩
Croissance organique
- Moyenne autour de 3,5% pour les groupes qui la publient, supérieure à 2024, emmenée par Sanofi (Dupixent/vaccins), Legrand (data centers ~20% du CA), Société Générale (redressement), Thales (défense), Hermès (luxe résilient), Schneider (électrification/infrastructures), Air Liquide (efficience/marge). 📈🏗️
Marges et rentabilité
- En amélioration chez un large nombre d’émetteurs malgré les vents contraires; le ratio coûts/revenus de Société Générale poursuit sa décrue, cap vers <65%, et le marché a sanctionné de façon jugée sévère certains dossiers (Accor, Axa, Saint‑Gobain, Dassault Systèmes, Bouygues, Sanofi) sans dégradation structurelle avérée des fondamentaux. 🧮🛡️
Révisions de consensus (fin juillet – début août)
- Révisions baissières marquées pour Stellantis, Kering, STMicro (phase de cycle), et pour les activités TV “legacy” de Disney; hausses pour Legrand, Safran, Capgemini, illustrant la prime à l’exécution et aux expositions porteuses. 🔄
Thèmes structurants 🧠
IA et data centers (géopolitique et chaînes de valeur)
- Les États‑Unis demeurent en position dominante: environ 54% du parc hyperscale mondial, des hyperscalers qui détiennent près de 44% de la capacité totale (24% en 2018) et pourraient atteindre 61% à l’horizon 2030
les capex 2025 des hyperscalers sont évoqués au‑delà de 400 Md$, soit une accélération spectaculaire par rapport à 2024. 🇺🇸🏢⚡
En Europe, la volonté d’autonomie numérique se traduit par des projets de capacités HPC souveraines, mais les contraintes de financement et l’emprise de la supply chain américano‑chinoise limitent la vitesse d’exécution; tensions sur les composants critiques (transformateurs, onduleurs, solutions de refroidissement) et premiers glissements/renégociations de projets chez certains géants. 🇪🇺🧊🔌
NVIDIA demeure l’architecte‑roi du GPU, tandis que les “verticaux” de l’infrastructure (électrification, refroidissement, connectivité, cybersécurité) captent une part croissante de la valeur; leadership confirmé de plusieurs acteurs européens sur des maillons clés (Schneider, Legrand), et externalités énergétiques où le GNL (via GTT) joue un rôle d’appoint indirect à la marche des data centers. 🛠️🔒
Santé/biotech et équipements biopharma
- Sartorius Stedim illustre la sortie de déstockage et le retour à la croissance tiré par les consommables, avec une marge de l’ordre de 31% et une trajectoire 2026‑2030 portée par les relocalisations et l’extension de capacités aux États‑Unis; le cycle d’équipements bioprocess s’annonce graduel mais puissant, au prix d’une valorisation exigeante. 🧪🏭📈
Énergie/GNL
- GTT publie un premier semestre particulièrement solide (croissance à deux chiffres, carnet profond jusqu’à 2028), conforté par un pricing power intact, tandis que l’acquisition de Danelec élargit le périmètre “data maritime”; la demande structurelle de GNL, entre sécurité énergétique et transition, soutient la visibilité sur plusieurs années. 🚢📦🌍
Idées d’investissement 💡
Favoris/achats
- Grandes valeurs: Air Liquide (215€), Airbus (220€), Axa (50€), BNP Paribas (93€), Bouygues (46€), Danone (86€), EssilorLuxottica (315€), Saint‑Gobain (120€), Schneider (275€), Thales (315€), Vinci (150€), Veolia (37€). 🌟
- Valeurs moyennes: Elis (30€), Technip Energies (44€; momentum GNL US), GTT (200€), Scor (35€; décote vs Munich Re), Compagnie des Alpes (27€). 🧭
- International: Walt Disney (140$; catalyseur ESPN/NFL et streaming sportif; parcs robustes). Palantir: rester à l’écart à ce stade compte tenu d’une valorisation très exigeante malgré les contrats de défense. 🌍🎢
À surveiller / neutres / réduire
- Schneider et Legrand: conserver l’exposition mais surveiller la sensibilité au cycle data centers et les effets de goulets d’étranglement; préférence pour la diversification de Schneider. 👀
- LVMH/Hermès/Kering: luxe contrasté; Hermès demeure résilient mais cher; Kering reste en rebasage; prudence sectorielle tactique. 👜
- TotalEnergies/Exxon: qualité du cash et des retours aux actionnaires, mais sensibilité accrue aux trajectoires de prix et aux arbitrages Opep+; Exxon proactif sur la chaîne de coûts et le Permien. 💵⛽
- Novo Nordisk: sous‑performance récente sur l’intensification concurrentielle anti‑obésité et signaux de part de marché; position à gérer tactiquement. 🧬
Allocation d’actifs proposée par GPG‑AM 🧭
Répartition géographique actions
- Amérique du Nord 40%, France 25%, Europe ex‑France 20%, Pays émergents 10%, Japon 5%. 🌎
Classes d’actifs
- Assurance‑vie en euros 35%, UC 12%, PEA/compte‑titres via actions/ETF; SCPI 5%; Or 6%; PER 12%; Liquidités 9%; Bitcoin 1%; monétaires/livrets comme coussin d’ajustement selon la pente de courbe et le régime de tarifs. 🧺💶🪙
Focus thématiques 🔍
Banques européennes
- Performance soutenue sur 12–24 mois, coefficients d’exploitation en baisse, surpondération tactique justifiée; SG poursuit la descente de son cost/income, BNP cumule croissance bénéficiaire et rachats, Crédit Agricole affiche un ROTE >16%. 🏦📈
Défense/aérospatial
- Thales/Safran/Airbus bénéficiant de moteurs structurels (budgets, cadence, M&A tactiques) avec un potentiel de consolidation à court terme après rally; thèse d’investissement moyen‑terme intacte. ✈️🛰️
Infrastructures d’énergie et GNL
- Technip Energies: contrats majeurs aux États‑Unis, carnet robuste et profil rendement/risque attractif; SLB/Technip Energies/GTT positionnés sur des nœuds critiques (efficience, liquéfaction, confinement, données maritimes). 🔧⚡
Immobilier coté/retail
- Unibail‑Rodamco‑Westfield: désendettement accéléré, reprise du dividende (4,50€ en 2025) et objectif relevé; Mercialys: rendement >6% net, décote persistante vs ANR, expertise de repositionnement des actifs commerciaux. 🏬🏗️
Santé/pharma
- Sanofi: valorisation redevenue attractive, mais vigilance sur l’exposition US et l’impact tarifaire; catalyseurs cliniques au second semestre; Emeis/Clariane: redressement opérationnel et cessions pour réduire l’endettement, au prix d’une volatilité accrue. 🧑⚕️💊
Stratégie de gestion 🎯
Tactique 3–6 mois
- Maintenir une surpondération modérée de l’Europe (banques/industrielles/énergie sélectives) face aux mégacaps US de croissance (valorisations élevées), tout en conservant des poches de qualité IA/infrastructure (MSFT, hyperscalers, Schneider) et des défensives “min‑vol”. 🧰
- Couvrements du risque “tarifs US”: surpondérer les émetteurs à pricing power et supply chain localisée; compléter par l’or physique/ETC et des stratégies long‑vol/hedge macro pour amortir un choc “prix importés”. 🛡️
- Obligations/monétaires: allonger légèrement la duration sur faiblesse, une détente de la Fed à l’automne restant plausible; valoriser le portage IG et préférer des maillons indexés si l’inflation importée ré‑accélère. 🧾📉
Thématique IA/data centers – approche barbell
- Noyau infrastructures électriques/refroidissement/cybersécurité (Schneider, segments Legrand, Vertiv avec prudence sur la valorisation), avec une attention aux goulets d’étranglement et aux renégociations de capacité. ⚡🧊🔒
- Satellites & connectivité: suivi rigoureux de l’exécution (ex. Eutelsat/LEO) et de la structure de bilan; privilégier les carnets sécurisés et la visibilité contractuelle. 🛰️📡
Stock‑picking France/UE (short list opérationnelle GPG-AM)
- Core: Air Liquide, BNP, Axa, Vinci, Veolia, Saint‑Gobain, Danone, Schneider, Thales, Airbus. 🧱
- Satellites de cycle/qualité: Technip Energies, GTT, Elis, Scor, Compagnie des Alpes. 🧲
- Watchlist opportuniste: Dassault Systèmes (momentum fragile mais actif de qualité), Sanofi (risk/reward ré‑équilibré), Accor (repositionnement et retours aux actionnaires). 👓
Points de vigilance ⚠️
- Politique commerciale US: extension sectorielle potentielle (pharma/semiconducteurs) et effets prix importés avec une base tarifaire désormais en place (UE 15%, Suisse 39%, Brésil 50%, Inde 25–50% selon lignes), ce qui peut retarder/déformer les chaînes et accroître la dispersion de performance. 🚧
- Chaînes d’approvisionnement data centers: retards et inflation des équipements critiques (transformateurs, onduleurs, refroidissement) dans un cadre de capex hyperscalers en très forte hausse mais sujet à re‑phasage; sélection par l’exécution et le pouvoir de négociation. 🧩
- Macro US: atterrissage potentiellement plus marqué que prévu (services en lisière de la contraction, emploi en repli, chômage à 4,2%) alors que les prix des intrants accélèrent; risque de “mauvaise” stagflation si les tarifs diffusent en coûts. 🌫️
- Politique monétaire: un narratif “bad news = good news” déjà intégré; vulnérabilité en cas de temporisation de la Fed ou de surprise faucon liée à l’inflation importée. 🦅
GROUPE PATRIMOINE GESTION demeure mobilisé pour défendre les intérêts patrimoniaux de ses clients face à un environnement de marché marqué par la réécriture des règles commerciales et des chaînes d’approvisionnement, en privilégiant la discipline d’exécution, la robustesse bilancielle et la sélectivité sectorielle, avec une gestion active des couvertures sur les points de friction identifiés. 🤝
--© 2025 Groupe Patrimoine Gestion. Tous droits réservés. 🇫🇷
Le point hebdomadaire des marchés by GPG AM - Édition du 8 Août 2025 📰
Article rédigé par La Rédaction de GROUPE PATRIMOINE GESTION ✍️
Semaine positive pour les places financières européennes.
Les bons résultats d'entreprises ont pris le dessus sur l'entrée en vigueur des droits de douane réciproques. Les investisseurs attendent encore de connaître le contenu précis des accords commerciaux.
Wall Street, de son côté, consolide, après les nombreux records des dernières semaines. 🌍📊
Tops ⭐
Astera Labs +36,75% : le fabricant de puces a annoncé un chiffre d’affaires et un BPA dépassant largement les prévisions , avec une croissance des ventes de 150% et une hausse des bénéfices de 238% sur un an.
Il a également publié des prévisions pour le troisième trimestre supérieures au consensus, citant une forte demande pour ses solutions de connectivité destinées à l’IA et aux centres de données cloud. 🚀
Shopify +26,15% : l’action de a grimpé après que son chiffre d’affaires du deuxième trimestre a augmenté de 31%.
L’entreprise a publié de solides prévisions pour le troisième trimestre, indiquant que l’impact attendu des tarifs douaniers ne s’est jamais matérialisé, tout en soulignant l’accélération de la demande, la hausse des prix pratiqués par les commerçants et l’adoption croissante de ses nouveaux outils de commerce alimentés par l’IA. 🛒📦✨
Fresnillo +19,03% : le groupe minier poursuit en 2025 une trajectoire spectaculaire, avec un bénéfice quintuplé sur le semestre.
Il profite de la hausse des prix des métaux et de la dépréciation du peso, devise du Mexique, où sont situées ses mines. ⛏️📈🇲🇽
Diageo +10,92% : le producteur de boissons alcoolisées a rassuré le marché avec ses résultats annuels.
Sa stratégie apparaît désormais plus lisible, sans incertitudes sur la direction et avec la fin des révisions négatives. 🥃✅
Bechtle +18,46% : le groupe allemand spécialisé dans la distribution de matériel et de solutions informatiques retrouve enfin le chemin des bonnes nouvelles.
Après quatre exercices sans croissance, la direction est de nouveau confiante en l’avenir grâce à la reprise de la demande privée et aux investissements publics. 💻🇩🇪
Matières premières 🛢️🌾
Energie : Le bilan est sans appel : -4,40% pour le WTI, -3,80% pour le Brent, les prix du pétrole ont décroché cette semaine.
Le pétrole reste sous pression en raison de l’inquiétude croissante des investisseurs face aux nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis à divers partenaires commerciaux.
Ces mesures, entrées en vigueur jeudi, ravivent les craintes d’un ralentissement économique mondial, ce qui pourrait réduire la demande de pétrole brut. Par ailleurs, la récente décision de l'OPEP+ a accru la pression sur les prix.
Le groupe a décidé d'avancer la levée de ses réductions de production, une mesure censée injecter plus de 2,2 millions de barils par jour sur le marché d'ici septembre.
Sur le plan géopolitique, une rencontre entre les présidents Trump et Poutine est prévue.
Celle-ci pourrait avoir une influence sur les sanctions américaines contre la Russie et les achats de pétrole par des pays comme l'Inde et la Chine.
Les nouveaux tarifs américains visent également ces deux principaux acheteurs de pétrole russe, menaçant leurs importations futures, ce qui ajoute de l'incertitude sur le marché.
Malgré cette zone d'ombre, la demande estivale élevée continue de contrebalancer la pression vendeuse.
Les stocks de pétrole aux États-Unis ont diminué de 3 millions de barils la semaine dernière, signifiant une consommation en hausse.
Enfin, la possible réduction des achats de pétrole russe par l’Inde sous la pression américaine pourrait intensifier la demande pour d’autres sources, notamment du Moyen-Orient. 🔻📉🛢️🌡️
Le cours de l'or a atteint un nouveau record vendredi à New York, les autorités américaines ayant précisé que les nouvelles taxes douanières américaines s'appliquaient aussi à certains lingots. 🏛️🪙
Selon cette mise à jour, détaillée dans un document daté du 31 juillet mais rendu public vendredi, les lingots d'or d'un kilogramme et ceux de 100 onces sont classés par les autorités douanières américaines comme soumis à des taxes --dont une nouvelle salve est entrée en vigueur jeudi. 📄📅
A la suite d'un article du Financial Times révélant cette information, le prix de l'or sur la bourse des matières premières de New York, le Comex, pour livraison en décembre 2025, a atteint un sommet de 3.534,10 dollars l'once (31,1 g). 📈🏆
Ce marché est en effet "souvent utilisé par les banques d'investissement du monde entier" pour se couvrir des variations du métal jaune "sur le marché de l'or physique", explique à l'AFP Ole Hansen, de Saxo Bank. 🌐🏦
Le cours de l'or négocié à Londres n'a lui été que peu affecté, car il "reflète principalement la situation actuelle de l'offre et de la demande mondiales", précise l'analyste. 🌍⚖️
D'après John Plassard, analyste chez Cité Gestion, interrogé par l'AFP, la situation pourrait particulièrement affecter les exportations de la Suisse, haut lieu du raffinage d'or, qui s'est vue infliger jeudi de lourdes surtaxes de 39% sur ses produits exportés aux Etats-Unis. 🇨🇭📦📉
Vendredi, vers 15H10 GMT (17H10 à Paris), l'once d'or s'échangeait à Londres, à 3.389,80 dollars, contre 3.363,48 dollars sept jours plus tôt à la clôture. ⏱️💹
-Le café agité - ☕⚡ Les cours du café ont progressé cette semaine, portés par une offre limitée au Brésil, premier producteur mondial, notamment de la variété arabica, alors que de lourdes surtaxes frappent désormais de nombreux produits importés de ce pays. 🇧🇷📉
En fin de semaine, les prix ont progressé "en raison de signes de resserrement de l'offre", le ministère brésilien du Commerce ayant rapporté mercredi soir une chute de 20,4% en glissement annuel des exportations brésiliennes de café non torréfié en juillet, à 161.000 tonnes, explique Rich Asplund, du site Barchart. 📊📦
Mercredi, le Brésil a saisi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester la surtaxe douanière punitive de 50% imposée par l'administration américaine, entrée en vigueur ce jour-là.
Elle s'applique à environ 36% des exportations brésiliennes, dont le café. 🏛️⚖️
Or, près d'un tiers du café importé aux Etats-Unis vient du Brésil.
Ces droits de douane pourraient détourner une partie des consommateurs américains vers la variété robusta dont le principal producteur, le Vietnam, a signé un accord commercial avec Washington début juillet. 🇺🇸➡️🇻🇳
"Les prix du café ont également bénéficié de la hausse du réal brésilien", dont la vigueur "décourage les ventes à l'exportation des producteurs" brésiliens, ajoute l'analyste. 💱📈
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 297,75 cents, contre 277,55 cents vendredi dernier. 📈☕
Sur le Liffe de Londres vendredi, la tonne de robusta pour livraison en novembre s'échange à 3.434 dollars, contre 3.330 dollars sept jours plus tôt à la clôture. 📈🧾
-Le cuivre tendu- 🔧📈 Le prix du cuivre progresse modestement, soutenu par les perturbations de l'approvisionnement minier au Chili, reléguant provisoirement au second plan les craintes concernant un ralentissement de la demande mondiale à cause des droits de douane. 🇨🇱⛏️
"Les inquiétudes persistantes concernant l'approvisionnement" ont récemment été "exacerbées par des perturbations de production au Chili, le plus grand producteur minier de cuivre", constate Thu Lan Nguyen, analyste chez Commerzbank. 🏦🔎
Une "pénurie aiguë" sur le marché n'est cependant pas encore à l'horizon selon elle. ⚖️🕊️
La mine d'El Teniente, dans le sud du Chili, propriété de l'entreprise publique chilienne Codelco, s'est effondrée jeudi, entraînant la mort de cinq mineurs.
Avec ses 4.500 km de galeries, il s'agit du plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète.
Un "processus d'examen approfondi pourrait entraîner une interruption des activités pendant des mois", soulignent les analystes d'ANZ. ⏳🛑
Selon eux, ce drame "met en évidence les conditions d'exploitation de plus en plus difficiles auxquelles l'industrie du cuivre est confrontée", "à mesure que les mines s'approfondissent". 🏗️📉
Vendredi, sur le LME, une tonne de cuivre coûtait 9.774,50 dollars vendredi, contre 9.630,50 dollars sept jours plus tôt à la clôture. 💲📈
Macroéconomie 🏦
Macro : Manifestement, les investisseurs ont pris leurs quartiers d’été et ceux qui assurent la permanence font preuve de sang-froid.
Ni l’entrée en vigueur des droits de douane, ni les révisions en baisse des créations d’emplois n’ont réussi à faire dérailler le train de la hausse.
Comme le dit un célèbre dicton, “the market climbs a wall of worry” ce qui par essence est la caractéristique d’un marché haussier.
Même si les raisons de se faire peur (et justifier ainsi de ne pas être investi) sont nombreuses, les résultats des entreprises sont globalement meilleurs qu’attendus et alimentent la hausse.
Il convient toutefois d’être sélectif dans ses véhicules d’investissements, tant les disparités sont importantes.
La semaine prochaine sera marquée par la publication de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis.
Le consensus table sur une progression limitée de 0.1 point à +2.8% sur un an glissant.
Comme de coutume, plus que le chiffre en tant que tel, nous vous invitons surtout à scruter la réaction sur les différents benchmark (S&P 500, 10Y US, dollar et or) afin de mieux comprendre la narration actuelle. 📆🧭📊
Crypto 💻🪙🚀
Le bitcoin progresse de +2% cette semaine et se retrouve autour des 116 500 dollars.
L’ether, deuxième crypto du marché en termes de valorisation, s’envole de +12% et flirte désormais avec les 4 000 dollars, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis fin 2024.
Le secteur est porté (encore et encore) par Trump cette semaine.
Le président américain a signé un décret qui autorise l’investissement d’actifs alternatifs (private equity, immobilier non coté, cryptomonnaies) dans les plans de retraite 401(k), jusque-là limités aux marchés traditionnels.
L’objectif : offrir plus de diversification et de rendement aux 90 millions d’Américains qui possèdent un 401(k), tout en stimulant le capital-investissement et l’adoption crypto.
Mais cette ouverture comporte des risques : volatilité, frais élevés, faible liquidité et complexité juridique.
Appuyée par les géants financiers et l’industrie crypto, la mesure pourrait transformer l’épargne de 9 000 MdsUSD, mais son succès dépendra de l’adhésion des gestionnaires. 💼📜⚖️
Après plusieurs semaines intenses de résultats d'entreprises, de statistiques macro, et de réunions de banques centrales, l'agenda commencera à nettement s'alléger la semaine prochaine.
Côté micro, quelques publications animeront les séances : Cisco, Tencent, Applied Materials, ou encore Adyen.
Les marchés surveilleront surtout les chiffres d'inflation aux Etats-Unis.
Les économistes s'attendent à ce que l'inflation poursuive sa remontée, à mesure que les droits de douane entrent en vigueur et que les entreprises renouvellent leur stock. 🗓️📰🔎
Très bon week-end à toutes et à tous. ☀️
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La présente page est éditée à titre d'information uniquement et ne doit nullement être considéré comme un conseil en investissement ou une recommandation relative à quelque valeur mobilière, stratégie ou produit d'investissement. Les informations contenues sur cette page proviennent de sources réputées et fiables, mais ne sauraient être garanties.
Rien ne garantit que les tendances évoquées perdureront. Les déclarations concernant les tendances des marchés financiers se fondent sur les conditions de marché actuelles, lesquelles peuvent fluctuer. Rien ne dit que les stratégies d'investissement porteront leurs fruits dans toutes les conditions de marché ou qu'elles sont adaptées à tout type d'investisseur. Il est conseillé à chaque investisseur d'évaluer sa capacité à investir sur le long terme et plus particulièrement durant les replis boursiers.